We all have moments where we say or do things we’d never consider if we felt calm, supported or simply less stretched. Children experience the same. Most adults can name at least one time they’ve snapped or declared something dramatic (‘Right, that’s it. Christmas is cancelled!’) because the small human in front of them was having a hard time. It’s not ideal, but it’s human. And you’re not alone.
Nous avons tous des moments où nous disons ou faisons des choses que nous n’aurions jamais envisagées si nous étions calmes, soutenus ou simplement moins sous pression. Les enfants vivent la même chose. La plupart des adultes peuvent citer au moins une fois où ils ont craqué ou lancé une phrase dramatique (« Bon, ça suffit. Noël est annulé ! ») parce que le petit humain en face d’eux traversait un moment difficile. Ce n’est pas idéal, mais c’est humain. Et vous n’êtes pas seul·e. (article en français ci-dessous)

This doesn’t make us bad parents or poor guides. It’s what happens when stress rises, our own regulation dips, and the moment asks for more than we have to give.
A new way to understand overwhelm in action
Overwhelm in action shows up when a child doesn’t yet have the skills or emotional resources to handle something in a steadier way.
It doesn’t come from being “naughty”. It comes from being unskilled (trying to meet a need or find balance without the right tools yet) or under-resourced (because the part of the brain that keeps things thoughtful and measured is still developing well into early adulthood).
When behaviour looks out of control, it usually is – for the child. In that moment, they don’t have the capacity to cope more gracefully. Think of overwhelm in action as a flare in the sky: a raw, sometimes messy signal of “I can’t manage this right now. Please help.”
It might come with shouting, intensity or language that isn’t ideal. Underneath sits a simple message: I’m overloaded.
Why “but they know better” doesn’t help
Most children know the rules. They know hitting, shouting or swearing isn’t okay. This isn’t a lack-of-knowledge moment; it’s a lack-of-capacity moment.
When the situation demands more than their nervous system can supply, reminders don’t land. This doesn’t make the behaviour acceptable, but it does make it understandable.
Learning to manage strong feelings without causing harm takes years. While children are developing these skills, it helps to remember that in moments of overwhelm, they’re not at the wheel. The instinctive part of the brain has taken over, and right now it cares about relief, not reflection.
The shift that changes everything
When a child is swept up in flooded feelings, we often focus on what they should be doing differently. But in that moment, they can’t. They don’t have access to that kind of control.
The shift is simple:
Move your focus from their reaction to your response.
Our job becomes to:
- keep everyone safe
- guide the moment back to calm
- help their nervous system settle
Teaching, reflection and problem-solving belong after the storm, when calm returns and connection is restored.
When someone is getting hurt
Safety first. Always.
If things turn physical, asking a child to stop rarely works. They don’t have the regulation for that right now. Step in and take leadership.
You might say,
“No. I’m not going to let you hurt them.”
Then gently separate the children or move the distressed child away. Follow it with connection, not distance:
“I’m here. We’ll get through this together.”
Once the moment has settled, repair with clarity and warmth:
“You’re a good kid. I know you know hitting isn’t okay. Let’s put this right. Do you want help?”
Questions that help us guide the moment
When things intensify, we can ask:
- How do I keep everyone safe right now?
- What does this child need from me to feel steadier or more supported?
- How can I respond without making them feel judged, threatened or alone?
These questions widen our options and help us lead from calm rather than frustration.
Seeing the child, not just the behaviour
This isn’t a “bad” child. This is a child whose nervous system doesn’t feel safe or settled. The shouting, the refusal, the collapse when play has to stop. These are unskilled attempts to regain balance or meet a valid need.
Children build self-regulation slowly, through years of co-regulation, steady adults and honest conversations. When we lend them our calm, we strengthen the pathways they’ll later rely on. When we talk things through afterwards, we grow their choices for next time.
This isn’t permissive parenting. It’s leadership with heart: guiding children through the rough patches now so they can guide themselves later.
Un simple changement qui transforme notre façon de réagir aux émotions débordantes et aux moments de surcharge
Nous avons tous des moments où nous disons ou faisons des choses que nous n’aurions jamais envisagées si nous étions calmes, soutenus ou simplement moins sous pression. Les enfants vivent la même chose. La plupart des adultes peuvent citer au moins une fois où ils ont craqué ou lancé une phrase dramatique (« Bon, ça suffit. Noël est annulé ! ») parce que le petit humain en face d’eux traversait un moment difficile. Ce n’est pas idéal, mais c’est humain. Et vous n’êtes pas seul·e.
Cela ne fait pas de nous de mauvais parents ni de mauvais guides. C’est ce qui arrive quand le stress monte, que notre propre régulation baisse et que la situation demande plus que ce que nous pouvons offrir.
Une autre façon de comprendre la surcharge en action
La surcharge en action apparaît quand un enfant n’a pas encore les compétences ou les ressources émotionnelles pour gérer une situation de manière plus posée.
Ce n’est pas de la « bêtise ». Cela vient d’un manque d’habileté (il cherche à répondre à un besoin ou à retrouver son équilibre sans avoir encore les bons outils) ou d’un manque de ressources (car la partie du cerveau qui aide à réfléchir calmement continue de se développer jusqu’au début de l’âge adulte).
Quand un comportement semble hors de contrôle, il l’est souvent – pour l’enfant. À ce moment-là, il n’a pas la capacité de faire mieux. Imaginez la surcharge en action comme une fusée de détresse : un signal brut, parfois chaotique, qui dit « Je n’y arrive plus. Aide-moi. »
Cela peut passer par des cris, de l’intensité ou des mots peu adaptés. Mais le message en dessous est simple : Je suis dépassé·e.
Pourquoi « mais il sait que ça ne se fait pas » n’aide pas
La plupart des enfants connaissent les règles. Ils savent que taper, crier ou jurer n’est pas acceptable. Ce n’est pas un problème de connaissance, mais de capacité, ici et maintenant.
Quand la situation demande plus que ce que leur système nerveux peut gérer, les rappels ne servent à rien. Cela ne rend pas le comportement acceptable, mais cela le rend compréhensible.
Apprendre à gérer de fortes émotions sans faire de mal demande des années. Pendant ce temps d’apprentissage, il est utile de se rappeler que, dans un moment de surcharge, l’enfant n’est plus vraiment aux commandes. La partie instinctive du cerveau prend le dessus, et elle cherche avant tout un soulagement, pas une réflexion.
Le changement qui fait vraiment la différence
Quand un enfant est emporté par des émotions débordantes, nous nous concentrons souvent sur ce qu’il devrait faire autrement. Mais à ce moment-là, il ne peut pas. Il n’a tout simplement pas accès à ce type de contrôle.
Le changement est simple :
Passer de leur réaction… à notre réponse.
Notre rôle devient de :
- garder tout le monde en sécurité
- ramener le moment vers le calme
- aider leur système nerveux à se poser
L’enseignement, la réflexion et les solutions viennent après la tempête, quand le calme revient et que la connexion est à nouveau là.
Quand quelqu’un risque de se faire mal
La sécurité avant tout. Toujours.
Si la situation devient physique, demander à l’enfant d’arrêter fonctionne rarement – il n’a pas la régulation nécessaire à ce moment-là. Il faut intervenir et prendre le leadership.
Vous pouvez dire :
« Non. Je ne vais pas te laisser faire mal à quelqu’un. »
Puis séparez doucement les enfants ou éloignez celui qui est en détresse. Et gardez la connexion :
« Je suis là. On va traverser ça ensemble. »
Une fois l’accalmie revenue, réparez le moment avec douceur et clarté :
« Tu es un enfant formidable. Je sais que tu sais que taper n’est pas d’accord. On remet les choses en ordre ? Tu veux que je t’aide ? »
Les questions qui nous aident à guider le moment
Quand l’intensité monte, on peut se demander :
- Comment garder tout le monde en sécurité maintenant ?
- De quoi cet enfant a-t-il besoin pour se sentir plus stable ou mieux soutenu ?
- Comment répondre sans qu’il se sente jugé, menacé ou abandonné ?
Ces questions ouvrent notre champ d’action et nous aident à répondre avec calme plutôt qu’avec frustration.
Voir l’enfant, pas seulement le comportement
Ce n’est pas un « enfant difficile ». C’est un enfant dont le système nerveux ne se sent ni en sécurité ni au calme. Les cris, le refus, l’effondrement quand il faut arrêter de jouer : ce sont des tentatives maladroites pour retrouver un équilibre ou répondre à un besoin réel.
Les enfants développent leur autorégulation lentement, grâce aux années de co-régulation, d’adultes stables et de conversations honnêtes. Quand nous leur prêtons notre calme, nous renforçons les chemins qu’ils utiliseront plus tard. Quand nous parlons avec eux après coup, nous élargissons leur palette de choix pour la prochaine fois.
Ce n’est pas du laxisme. C’est un leadership bienveillant : accompagner les enfants dans les moments difficiles maintenant pour qu’ils puissent s’accompagner eux-mêmes plus tard.
Source: inspired, amongst others, by the website of the Institute of Child Psychology
