I am the one woman who has it all

As an inhabitant of planet Earth, I’ve heard a lot of people ask, “Can women really have it all?” and other people respond, “You can have it all, just not all at the same time.” Well, guess what, everyone. You’re wrong! I do have it all. Me! I have all of it.

En tant qu’habitante de la planète Terre, j’ai souvent entendu des gens demander : « Les femmes peuvent-elles vraiment tout avoir ? » et d’autres répondre : « On peut tout avoir, mais pas tout en même temps. »
Eh bien, devinez quoi, tout le monde. Vous avez tort ! Moi, j’ai tout. C’est moi ! J’ai tout, absolument tout. (article en français ci-dessous)

I have two kids and the unspoken pressure to act like they don’t exist when I’m on a conference call.

I have a professional mandate to know what’s happening in pop culture and a fifteen-year-old who tells me to “stop trying to

act so cool.”

I have no problem lying about “being in a meeting” when I’m with my kids and no problem lying to my kids about “needing to work” when I’m on Facebook.

I have flexible morality and rigid immaturity.

I have kids who have forced me to do everything in my life with greater efficiency and the professional assumption that I’m now less efficient after having kids.

I have the beginnings of an old-lady stoop and the unsightly chin-and-neck pimples of a fifteen-year-old.

I have pointless meetings at work and at home. Pointlessness is a key component of my brand.

I have male colleagues who tell me I’m not aggressive enough and that I will never get what I want out of my team and female colleagues who tell me I’m too aggressive and that I make them sad.

I have the perseverance to pump breast milk what feels like a thousand times a day while on a weeklong business trip and the audacity to expense the cost of shipping said breast milk home only to have that expense denied because what does being away from an exclusively breast-fed baby on a business trip have to do with work OH MY GOD DO YOU UNDERSTAND HOW VOLATILE I AM RIGHT NOW?

I have righteous anger and more righteous anger. In fact, I have so much righteous anger, do you think maybe I’m a character in the Bible?

I have breadwinner status and lead-parent status. I have so much status.

I have the confidence to speak my mind, asking hard-hitting questions about the project I’m working on, and the ability to keep my ears from bleeding when a roomful of male clients explains to me what I don’t understand about … just about anything they falsely believe they understand.

I have the ability to listen to your rah-rah, pro-family work-culture speech as if I’m hearing a fairy tale for the first time and a deep wellspring of cynicism that makes me want to pat you on the head for being so cute with the lying.

I have pizza delivered and more pizza delivered. I have all the pizza.

I have frustration and irritation. Actually, those are pretty much the same thing.

Wait, maybe I didn’t understand the question?

Source: we found this article on the website of The New Yorker. We have adapted it slightly. Originally, it’s from “Amateur Hour: Motherhood in Essays and Swear Words,” by Kimberly Harrington, published by Harper Perennial.

C’est moi, la femme qui a tout.

En tant qu’habitante de la planète Terre, j’ai souvent entendu des gens demander : « Les femmes peuvent-elles vraiment tout avoir ? » et d’autres répondre : « On peut tout avoir, mais pas tout en même temps. »
Eh bien, devinez quoi, tout le monde. Vous avez tort ! Moi, j’ai tout. C’est moi ! J’ai tout, absolument tout.

J’ai deux enfants et la pression silencieuse de faire comme s’ils n’existaient pas quand je suis en visioconférence.

J’ai pour mission professionnelle de savoir ce qui se passe dans la pop culture – et un ado de quinze ans qui me dit d’arrêter de « faire genre que je suis cool ».

Je n’ai aucun problème à mentir en disant que je suis « en réunion » quand je suis avec mes enfants, ni à mentir à mes enfants en disant que je dois « travailler » alors que je suis sur Facebook.

J’ai une morale flexible et une immaturité rigide.

J’ai des enfants qui m’ont forcée à tout faire dans la vie avec plus d’efficacité, et la présomption professionnelle que je suis devenue moins efficace depuis que j’ai des enfants.

J’ai le début d’une bosse de vieille dame et les boutons disgracieux menton-cou d’une ado de quinze ans.

J’ai des réunions inutiles au travail et à la maison. L’inutilité est un pilier essentiel de ma marque personnelle.

J’ai des collègues masculins qui me disent que je ne suis pas assez combative et que je n’obtiendrai jamais ce que je veux de mon équipe, et des collègues féminines qui me disent que je suis trop combative et que je les rends tristes.

J’ai la persévérance nécessaire pour tirer mon lait à peu près mille fois par jour pendant un déplacement professionnel d’une semaine, et l’audace d’en facturer l’envoi à la maison – pour me le voir refuser au motif que « quel rapport entre un voyage d’affaires et un bébé allaité exclusivement au sein ? » MON DIEU, EST-CE QUE VOUS COMPRENEZ À QUEL POINT JE SUIS INSTABLE EN CE MOMENT ?

J’ai une colère juste et une autre colère encore plus juste. En fait, j’ai tellement de colère juste que vous pensez que je suis peut-être un personnage biblique ?

J’ai le statut de principale gagne-pain et celui de parent de référence. J’ai tellement de statuts.

J’ai la confiance nécessaire pour dire ce que je pense, poser des questions incisives sur le projet sur lequel je travaille et la capacité de ne pas saigner des oreilles quand une salle pleine de clients masculins m’explique tout ce que je ne comprends pas sur… à peu près n’importe quel sujet qu’ils croient à tort maîtriser.

J’ai la faculté d’écouter ton petit discours « pro-famille et bien-être au travail » comme si j’entendais un conte de fées pour la première fois, et une source profonde de cynisme qui me donne envie de te tapoter la tête parce que tu es tellement mignon avec tes mensonges.

J’ai de la pizza livrée, et encore de la pizza livrée. J’ai toute la pizza.

J’ai de la frustration et de l’irritation. Enfin, c’est un peu la même chose.

Attendez… j’ai peut-être mal compris la question ?

Source: we found this article on the website of The New Yorker. We have adapted it slightly. Originally, it’s from “Amateur Hour: Motherhood in Essays and Swear Words,” by Kimberly Harrington, published by Harper Perennial.

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